Proposition de 3 critères d'analyse intéressants pour analyser une technologie (les 3 doivent être regardés en même temps) : Energie / Matière / Information. Je pense que toute technologie peut être décrite entièrement sous cette forme.

De même qu'en ACV, l'analyse doit être rapportée à l'unité fonctionnelle, c'est-à-dire le besoin élémentaire à laquelle répond.

Energie

  • Combien d'énergie ?
  • Quelle forme d'énergie (électricité, chaleur, mouvement...) ?
  • Niveaux d'énergie (ou potentiels) intenses ou faibles

Matière

  • Combien de matière ?
  • Quelle matière ? Facilement procurable ?

Information

  • Quelle complexité ?
  • Combien de transformations de matière et d'énergie brute pour arriver au résultat ?
  • Connaissance répandue dans la société ?
  • Découverte récente ou ancienne ?

Hypothèse des vases communiquants

J'ai observé que bien souvent, différentes technologies alternatives étaient reliées par une relation du type ExMxI = Konstante. Autrement dit, une technologie utilisant moins d'énergie va utiliser plus de matière, et vice-versa. L'optimisation de l'ensemble des objets en termes de rendements énergétiques et de "coût matière" s'est réalisé par des efforts de conception, des process particuliers... tout cela injectant de l'information, parfois de la complexité dans la technologie.

Discussion de la place des technologies dans l'amélioration de l'environnement

Aujourd'hui le raisonnement de base est de réduire E et M. Trop souvent, cela se produit par une forte augmentation de I (exemple de l'ACV) qui amène une complexité qui n'est peut-être pas durable. Cela induit une forte dépendance à un petit nombre d'experts et réduit fortement l'autonomie de tout un chacun. Les vraies solutions sont celles qui arrivent à réduire le produit global ExMxI. Exemple : bottes de paille en isolant / marcher au lieu de conduire.

Une dernière question cruciale à se poser

Devant toute nouvelle technologie, il est également crucial de se demander "Que se passera-t-il si tout le monde l'utilise ?". Il faut nécessairement, en notre époque de mondialisation, anticiper les effets d'une utilisation de masse de toute technologie.

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